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Le Blog

Le rôle des ouvrières à différents stades de la vie

Selon le stade de leur vie, les ouvrières se voient assigner différentes tâches, qui visent toutes la survie de la colonie.

La fabrication du miel

La fabrication du miel est une tâche importante pour les ouvrières. Le miel sert à nourrir les larves qui se développent ainsi que le reste de la colonie pendant l’hiver. Pour récolter le nectar sur les fleurs et le transformer en miel une fois dans la ruche, toutes les ouvrières de la colonie doivent travailler ensemble.

Le miel fabriqué par les abeilles est, bien sûr, également apprécié des humains, ainsi que d’autres animaux et insectes.

La ventilation

A un certain stade de leur vie, les ouvrières agitent vigoureusement leurs ailes afin de transformer le nectar (constitué à 70% de d’eau) en miel (qui ne contient que 17% d’eau). An faisant circuler l’air, elles permettent à l’’humidité de s’évaporer.

Et à un autre stage de leur développement, les ouvrières se chargent de maintenir la ruche à la bonne température. Certaines battent des ailes pour y faire circuler l’air alors que d’autres se placent à l’extérieur de la ruche, devant l’entrée, afin d’y faire entrer l’air.

La fabrication de la cire

Lorsque les ouvrières atteignent un certain âge, les glandes situées sous l(‘abdomen se mettent à sécréter des lamelles de cire. Les abeilles se servent de cette cire pour construire de nouvelles alvéoles et boucher celles contenant du miel arrivé à maturité. La fabrication de la cire demande beaucoup d’énergie. Pour produire 1 kg de cire seulement, les abeilles doivent manger 8 kg de miel.

Le transfert du nectar

A un certain stade de leur développement, les jeunes ouvrières doivent prendre le nectar que rapportent les butineuses et l’entreposer dans les alvéoles. Elles y ajoutent également un enzyme qui favorise la maturation du miel. Si le nombre d’ouvrières qui récupèrent le nectar apporté par les butineuses est insuffisant les abeilles exécutent une danse spéciale appelée « danse tremblante », qui encourage les autres ouvrières à leurs prêter main-forte. Les abeilles utilisent différentes danses pour communiquer entre-elles.

Le butinage

Au milieu de leur vie, les abeilles commencent à sortir de la ruche pour récolter du nectar pour la colonie. Le nectar est un liquide sucré issu des fleurs, comme celles des arbres fruitiers. Les abeilles couvrent un rayon d’environ 4 km autour de la ruche, doivent butiner 4 410 000 fleurs pour fabriquer 1 kg de miel. Une ouvrière ne produit que 0.8 g de miel (soit 1/10 de cuillère à café) dans toute sa vie. Le butinage est un travail difficile et dangereux pour les ouvrières, et au bout d’un certain temps, elles s’épuisent. En plein champ, d’immenses dangers les menacent : prendre froid, par exemple, ou même se faire dévorer par un oiseau. Elles travaillent aussi longtemps qu’elles le peuvent, mais la plupart des ouvrières meurent en butinant.

La danse des abeilles

Comme elles ne peuvent pas parler, les abeilles communiquent à l’aide de danses bien particulières. Elles s’en servent pour transmettre différents messages, par exemple le besoin de former un essaim où la direction d’une source de nourriture et la distance qui la sépare de la ruche. Les butineuses utilisent surtout la « danse frétillante ». Lorsqu’elles trouvent une importante source de nectar, elles rentrent à la ruche et exécutent une informant les autres abeilles de l’endroit où se trouvent les fleurs et dans quelle direction par rapport au soleil.

Les abeilles adaptent automatiquement leur danse en fonction de la position du soleil dans le ciel. La vitesse de la danse informe les autres abeilles de la distance qui sépare le nectar de la ruche.

S’occuper de la colonie

Toutes les abeilles collaborent à la survie de la colonie, et chaque abeille doit remplir un rôle bien précis afin de participer au bon fonctionnement de la ruche. Les ouvrières sont chargées de nettoyer et de surveiller la ruche, de nourrir les larves et nymphes, et de biens d’autres tâches au sein de la ruche.

Le nettoyage

Les ruches font partie des environnements naturels les plus propres et les plus stériles qui existent. Les abeilles maintiennent un tel niveau de propreté afin d’empêcher l’apparition de maladies. Toutes les alvéoles doivent être nettoyées avant de servir au stockage du miel et des œufs. Les jeunes ouvrières se débarrassent également des larves ou des abeilles mortes et malades le plus rapidement possible en les emmenant le plus loin qu’elles le peuvent de la ruche. Certains des intrus qu’elles tuent avec leur venin sont trop gros pour qu’elles puissent les évacuer hors de la ruche, les souris par exemple. Les ouvrières recouvrent le corps de ces intrus avec de la propolis (une substance collante aux propriétés antimicrobiennes) qu’elles récoltent sur les arbres. La Propolis est souvent appelée « colle d’abeille ».

Les soins et le service

Les ouvrières doivent également veiller au bon développement des larves. Elles les nourrissent d’un mélange de miel, de pollen et de gelée royale. Les ouvrières vérifient chaque larve plus de 1 000 fois par jour. Comme la reine et les faux-bourdons ne peuvent pas subvenir eux-mêmes à leurs besoins, les ouvrières doivent également s’en occuper. Elles les nourrissent, font leur toilette et nettoient leurs excréments. Elles encouragent même la reine à continuer à pondre.

La surveillance de la ruche

Une fois que le dard des ouvrières est développé, elles peuvent se charger de la sécurité de la ruche. Les gardiennes se placent à l’entrée pour repérer les intrus (y compris les abeilles provenant d’autres ruches), souvent grâce à leur odorat. Les ouvrières ne peuvent piquer qu’une seule fois les mammifères comme les mouffettes, mais elles peuvent piquer les insectes à plusieurs reprises sans en mourir.

Sources : d’après un document sur le site « le musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada ».
© Photos : Freepik - @ruksutakarn. Flying honeybee collecting pollen at yellow flower.
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